Mais à quoi sert donc ce post en fait, je me le demande...
Sans doute à me soulager de certaines petites pensées, de certaines idées, de certaines craintes qui me hantent depuis trop longtemps.
Et dans ce cas pourquoi ne suis-je pas alléger alors ? Se pourrait-il que j’aie encore un nombre conséquent de choses à dire ?
Voyons voir...
Je crois que j'en ai bien, et beaucoup...la quantité risque de remplacer la qualité, mais à quoi bon puisque le qualitatif est très mal jugé et respecté de nos jours. Aujourd'hui je me suis encore fait tué une bonne dizaine de fois...c'est peut-être à cause de cela en partie. Un coup de blues ? Comme tous les samedis soir... C'est une chose amusante que d'observer ses propres comportements et sentiments d'une manière libre et la plus neutre possible : on y découvre plein de choses exubérantes que l'on aurait pas soupçonné si on était resté enfermé à l'intérieur de soi-même. Une chose que j'aimerai savoir est pourquoi nous avons tendance à parler de nous plus facilement que à nous intéresser aux autres, et ceci, personne ne pourra me dire qu'il fait le contraire, car on vérifie en permanence cet égocentrisme même s'il se trouve dans des proportions raisonnables. J'étais parti pour parler de moi, comme lors de mon dernier et mémorable post de "flooder de l'apocalypse" pour reprendre une expression de Tox-X que j'ai bien aimé, mais finalement, je crois que la dérive de ce texte est inévitable...
Il arrive que dans la vie l'homme soit épris d'un sentiment d'héroïsme intense, d’idéalisme soutenu, comme si une seconde nature qu'il méconnaissait se révélait en lui. C'est à partir de ce moment qu'il commence réellement à avoir les idées claires sur ses choix, et qu'il commence à s'élever. Mais quelle est cette élévation ? Il y a différentes manifestations de ce changement brusque de personnalité. Certains utilisent cette nouvelle force de caractère comme source d’ambition pour acquérir plus de pouvoirs au sein d’une société par exemple, ce qui serait qualifié par beaucoup de personnes comme un usage mauvais, tandis que d’autres l’utilisent comme source d’inspiration pour créer des œuvres d’art par exemple. Or l’usage de nos ressources est mauvais à partir du moment où on ne les utilise qu’à moitié, ce qui est regrettable. Seules les personnes ayant ressenti dans leur vie le sentiment précédemment cité ont été capables de progresser au plus haut point de la voix qu’ils ont choisi, puisque se sont eux qui ont eu la plus grande conviction et ont cru en eux-mêmes. On ne réussit que quand on est sûr que ce que l’on fait est dans notre intérêt et dans celui de tous, car bien que certains le nient, les êtres humains forment un seul et même être qui ne tend qu’à progresser.
Est-ce que ceci a seulement un intérêt pour quelqu’un ? Le véritable but de l’écriture est de marquer les esprits, de les toucher au plus profond de leur être et de leur dévoiler certaines choses qu’il ignoraient, ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir jusque là… Or ces lignes vont-elles produire un déclic dans l’esprit d’un lecteur ? C’est possible…mais cela serait surprenant, ne sachant pas moi-même pourquoi j’écris.
Alors que je relisais ces lignes, une idée m’est venue à l’esprit. Depuis ce matin où je me suis fait raccourcir la tignasse, j’ai l’impression de ne plus être totalement moi-même, sans doute à cause du changement considérable de mon apparence. Et pourtant je pense que l’esprit et indissociable du corps, mais si cette pensée s’avérait fausse ? Il est vrai qu’une âme ne change que sous une influence psychologique, qu’elle vienne d’elle-même ou d’une source externe, mais l’idée que nous nous faisons de nous même doit forcément jouer un rôle dans la voix et le mode de pensée que nous empruntons. Ceci explique qu’un changement de notre morphologie nous déroute parfois au point de remettre en question notre propre identité. Il est également envisageable que cela soit dû au fait que nous jouons un rôle non pas qu’en société, mais aussi vis-à-vis de nous même. Dans ce cas sommes nous ce que nous prétendons, ou pire, pensons être ? Nous connaissons-nous réellement ? Et avons-nous un moyen de nous retrouver comme nous sommes au plus profond de nous même ? La religion était sans doute prévue pour cela au départ, mais les croyances communes nous ramènent dans le même panier que l’humanité toute entière, donc plus on croit en un Dieu précis, plus on s’éloigne de son propre être…Dans ce cas que faire ? Je vous laisse répondre…(et Tox évite la bouteille de vodka cette fois : j’ai tenté ça marche pas^^)
Une petite touche de l’auteur :
La musique est un bon stimulus pour écrire…elle vous met en harmonie avec votre clavier, et par prolongement votre ordinateur et tous les logiciels tels que Word…après à votre cerveau de faire le travail, ce qui est plutôt facile aux environs de une heure du matin après une coupe de cheveux le matin, plusieurs heures de jeux et de musique (Indochine, James Blunt, Green Day, Muse et j’en passe), et deux épisodes de Stargate…
Si en plus vus lisez dans le moment des livres comme
Le Dernier Jour d’un Condamné de Victor Hugo, ou
Si c’est un Homme de Primo Levi, alors votre compte est bon, jetez vous sur un forum où il existe une partie dédiée au flood et allez y, défoulez vous !
C’était Arzak en direct de Bergerac, Paris à vous les studios.
Sujet: Le retour d'Arzak tel qu'il devrait être... 
Dim 21 Mai - 2:25
