J'entre dans l'auberge. Enfin, je vais pouvoir me sécher. Ces trois jours sous la pluie m'ont gélés jusqu'aux os. L'aubergiste me jette un coup d'oeil, puis me demande si j'ai de quoi payer."non, les derniers jours ont étés durs.
-Alors, vous savez ce qu'il vous reste a faire. Il y a du monde ce soir, si vous êtes doués, vous aurez une bonne chambre.
-Je m'installe où?
-La table, dans le coin. C'est pas grand chose, mais l'estrade a été détruite par une bande de soulards.
-Merci"
Alors que je me dirige vers la table, les clients regardent ma harpe. J'espère que ces trois jours de froids ne m'auront pas enraillés. Je monte sur la table, on me tend un tabouret. Je sors ma harpe de sa toile cirée. Le bois n'as pas moisi, je commence doucement une mélodie commune. Elle parle de la battaille du Sang-froid contre un Kraken, et mets les marins a l'honneur. Les clients ont l'air d'être au moins des habitués du port. Au fur et a mesure que les gens commencent a m'écouter, je joue plus fort, ma voix commence a couvrir le bruit des discussions. Je remarque, parmi les gens communs, un prêtre d'Olidaramma en train de se saouler, un paladin qui dîne seul, et un rôdeur, seul lui aussi. Un client paie mon repas, un autre une chope de bière pour moi. J'ai de la chance. Entrent alors trois hommes robe noire. Je les reconnais tout de suite. Ce sont eux. J'ajoute un peu de magie a ma musique, accélère le rythme, et je vois les gens commencer a regarder les trois silhouette d'un air méfiant. Ils vont s'installer autours d'une table et discutent entre eux. Ils ne le montre pas, mais je vois les signes de nervosité dans leurs mouvements, ils m'ont reconnus eux aussi. La nuit et la pluie n'auront pas suffit, lors de notre dernière rencontre, a cacher mon visage. Soudain, l'un d'eux se lève, sort un couteau des replis de sa robe et le lance dans ma direction. Je l'évite, et roule sur le coté, sans cesser de chanter. J'insufle tout ce qu'il me reste d'energie dans ma musique. Le paladin de tout a l'heure a déjà tiré les armes sons hésitation et s'approche d'eux avec prudence, en leur demandant ce qu'ils me veulent. Deux robes se ruent vers moi, une autre sur le paladin. Je pose ma harpe, sors mon couteau, et continue a chanter, augmentant encore le rytmhe. J'esquive, je pare, mais contre deux adversaires entrainés, je sais que je tiendrais pas longtemps. Alors que le paladin achève le sien, quatre autres robes entrent dans l'auberge. Il se ruent sur elles. Il est aidé du rôdeur, qui a dut reconnaitre sous leur robe le médaillon de la Guilde. Leurs lames volent, les quatres arrivants ne peuvent se battrent éfficacement, a quatre bloqués dans l'encadrement de la porte. Je me rends compte alors pourquoi je ne suis pas encore mort : Le prêtre s'est chargé d'une de mes deux robes, et assome celle qui est devant moi. Le paladin et le rodeur achèvent au même moment une robe, et les deux autres s'enfuient. Le calme reviens. Les clients nous regardent. J'ai arrété de chanter. Le prêtre me regarde en riant, et dit : "Moi, c'est Tod. Vous avez de la chance de chanter aussi bien, c'est ce qui m'a décider a vous aider.
-Pourquoi êtes vous poursuivis par la Guilde? demande le rôdeur, méfiant.
-Si vous avez besoin d'aide, mon épée est votre, annonce solenellement le paldin. Je suis Yan de Haurfond.
-Hé bien, merci. Pour tout vous dire, j'ai surpris une discussion importante de leurs chefs, ils me suivent depuis trois jours."
Tout le monde me regarde, me juge. Le prêtre se contente de cela, le rôdeur ne me croit manifestement pas, et le paladin attend d'autres explication.
"Je doute que ce soit le lieux pour parler de cela. Vous m'avez aider, je vous dois au moins une explication. Mais pas ici. Venez."
Nous montons, le paladin a déja une chambre quil a loué, et nous invite.
Voila. Ca devait arriver. Je pourrais leurs mentir, mais ils ne me croiraient pas. Je dois leur dire. Je le leur doit bien. Je m'assois sur un tabouret, et je commence a raconter.
La suite, une autre fois peut-ètre.